Le concours international d’attelage de tradition revient : rendez-vous à Cuts les 19/20 mai.

10 nations en piste -les pays voisins naturellement plus des Polonais et des Américains venus de très loin- présentant 50 attelages : un vrai spectacle.
Ou plutôt 4 spectacles en un.

Il y a le panel des races européennes, le défilé des voitures toutes différentes, une vraie compétition sportive et le spectacle des concurrents, joyeux, sympas et affairés à la fois. Bref c’est toute une ambiance !

Christian et Antoinette de Langlade, qui ont créé l’association des attelages de tradition, constituent un musée éphémère inégalé. « On remet à l’honneur les voitures de la fin du XIXè et du début du XXè siècole. Elles montrent des savoir-faire magnifiques ; les plus belles étaient françaises et les constructeurs renommés comme Binder, Muhlbacher, Guiet, Bellevalette étaient copiés partout en Europe, » rappelle Christian. Rien que la poésie des noms fait rêver à la Belle Epoque où elles trônaient dans les chemins, plus ou moins chics, plus ou moins champêtres … demi-tonneau, dog cart, petit duc, phaeton, break wagonette, spider, skeleton tandem cart, break de chasse et les plus prestigieuses, les gigantesques coaches.
C’est aussi l’occasion de réviser ses connaissances sur les poneys, les chevaux, les races car on attend des welshes, fjords, new forests, haflingers, des dartmoors et du côté des chevaux : des polonais, andalous, gelders, de franche montagnes, des frisons, des kladruber, sans ocmpter les trotteurs, les cobs et les lippizzans, attelés à 1, 2, 4 et, ce qu’on ne voit plus ailleurs, en tandem, en arbalète, à l’unicorne…
Chacune avait sa fonction, les positions, les gestes, les tenues tout était codé. Chaque détail a un sens que nous fait comprendre le maître de maison.

Pour bien les voir, venez le samedi après-midi lors de la séance de présentation sur le perron du château. Moment de rigueur, de précision d’harmonie entre le véhicule, les chevaux, les équipages … Les juges regardent la réalité historique de la restauration, la qualité du harnachement et l’état car les voitures doivent pouvoir faire les épreuves sportives du lendemain. Le dimanche matin est une récompense avec la balade à la campagne d’une bonne heure. Puis place au sport car il faut un boin niveau de menage et une réelle dextérité pour affronter la maniabilité, se faufiler dans le temps entre les cônes et éviter de tomber des balles… qui tombent ua moindre osuffle. Entre les deux il aura fallu frotter, briquer, faire briller pour être impeccable à l’entrée de la carrière devant un piub lic nombreux et … ses confrères.

Les gens adorent. Ils viennent en nombre, pique-niquer en famille, prendre des photos, questionner les meneurs ... Car c’est le miracle de Cuts, les gens, les meneurs amateurs et les passionnés de chevaux discutent avec les concurrents et déambulent parmi les exposants. Sont rassemblés des brocanteurs, du matériel d’équitation, un chapelier, un bottier, un stand de livres d’art ...