Ce week-end, direction Paul Henry Duriez et sa jument Alambra du Thot
Situées près de l’A26, quasiment à mi-chemin entre Calais et Saint-Omer, les écuries de la Hem accueillent ce week-end près de 300 chevaux pour un concours club et amateur.
Huit épreuves sont au programme de la journée, qui s’annonce chargée. C’est la seule compétition que Paul-Henry Duriez, gérant du site et président du concours, organisera en 2017. Originaire de la région, ce fils d’agriculteur a décidé de s’installer en 2011, après s’être exilé au Canada, en Irlande ou encore en Angleterre pour se perfectionner à cheval. Aujourd’hui, les écuries de la Hem disposent de 27 boxes, qui ont quasiment tous trouvé pensionnaire, d’une carrière 70x30 et d’un manège 25x50. La structure est également équipée d’un marcheur, d’un paddock en sable et de paddocks en herbe. Un site très bien équipé pour les cavaliers qui souhaitent travailler dans de bonnes conditions et évoluer en compétition. “J’ai un salarié qui travaille à 80% sur l’exploitation agricole et le reste du temps aux écuries”, indique le gérant, mi cavalier professionnel, mi agriculteur. Diplômé d’une école de commerce en agro fournitures, Paul-Henry Duriez a en effet repris l’affaire familiale qui s’étend sur environ 150 hectares. Blé, colza, betterave, lin, haricots… Le dirigeant ne compte pas ses heures et se partage entre ses écuries et ses champs. “C’est vrai qu’entre juillet et novembre, côté culture, c’est plus intense. Les rythmes sont différents en été et en hiver, détaille le gérant. En ce qui concerne les écuries, je ne fais pas école d’équitation, je propose uniquement du coaching pour les cavaliers qui ont leur propre cheval, reprend le gérant. Aujourd’hui, j’ai une cinquantaine d’élèves”. Dimanche, près de 200 cavaliers sont engagés dans les quatre épreuves club. Les épreuves amateurs démarreront ainsi vers 16 heures.