Pour ses 20 ans, Maubeuge gonfle ses dotations

 

La vingtième édition du CSI de Maubeuge promet d’être un beau rendez-vous : sur quatre journées, du 28 avril au 1er mai, 19 épreuves se courront au coeur des remparts Vauban, dans le cadre d’un CSI3*, 1* et jeunes chevaux.

Le premier cavalier s’élancera en piste vendredi, à 10h30, et la compétition s’achèvera avec le Grand Prix 155 du CSI3*, lundi 1er mai à 14h50. 280 chevaux et 101 cavaliers représentant pas moins de 18 nations fouleront la piste en herbe maubeugeoise. Parmi les Tricolores engagés dans les épreuves, Timothée Anciaume, Mathieu Billot, Harold Boisset, Nicolas Delmotte, fidèle de l’événement, Aymeric De Ponnat, Olivier Robert ou encore Jérôme Hurel. Du côté des étrangers, Maubeuge accueillera l’espace d’un week-end l’Irlandais Michael Duffy, les Britanniques Laura Renwick, William Funnell, Tim Stockdale ou William Whitaker. L’américaine Reed Kessler et le Brésilien Pedro Veniss viendront également en découdre dans les Hauts-de-France ce week-end. “Les cavaliers étrangers ont été nombreux à répondre présents, pointe Valère Cogniot, directeur de l’événement. Nous accueillons de nombreux sportifs belges et britanniques”. L’an dernier, c’est Harold Boisset en selle sur Quolita Z qui s’était adjugé l’épreuve reine du concours. Le cavalier remet ainsi son titre en jeu cette année…
Des dotations revues à la hausse
L’organisation du jumping, sous la houlette de Philippe Lorban, président du concours, souhaite faire de cette 20ème édition un rendez-vous mémorable. Dans cette optique, les dotations des épreuves ont été augmentées. “Au total, nous proposons 196000 euros de dotation, contre environ 160000 l’an dernier, pointe Valère Cogniot. En 2017, notre concours sera le CSI3* le mieux doté en Europe. Et cette année, nous organisons quatre épreuves ranking, comptant pour le classement mondial, contre trois l’an dernier. Pour la 20ème édition, nous souhaitions véritablement marquer le coup”. Financièrement, le concours compte sur le groupe de BTP Lorban, premier partenaire, et sur un réseau dense de sponsors. “Les collectivités n’ont pas vraiment joué le jeu et nous comptons sur l’accueil, la restauration et les festivités pour équilibrer les comptes”. Avec 1000 réservations déjà prises sur les quatre journées pour les repas, cela ne devrait vraisemblablement pas poser problème…

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