Anaïs et Dastan, dans le top 10 du Trophée Equi Star
Résidant à Rodelinghem, non loin de Calais, Anaïs Lagache, 23 ans, s’est pris de passion pour le spectacle équestre. Héritant de la passion des chevaux grâce à sa maman, la Nordiste est devenue propriétaire de sa première jument, Quoueth, à l’âge de 13 ans.
“Nous l’avons débourrée avec maman et j’ai commencé à faire des promenades et un peu de saut d’obstacles avec elle”, indique Anaïs Lagache, résidant alors à Oye-Plage, sur la Côte d’Opale. Et puis, sur Internet, la cavalière découvre l’art du spectacle équestre. “J’ai commencé à regarder des vidéos où poneys et chevaux exécutaient certaines figures, poursuit Anaïs. J’ai tout de suite accroché avec cette discipline. J’ai particulièrement admiré la complicité entre le chevaux et dresseurs”. Seule, Anaïs s’essaie à la réalisation de quelques figures avec sa jument, Quoueth. “Elle a tout de suite été très réceptive, se remémore Anaïs. Dans les mois et les années qui ont suivi, nous avons donné quelques petites représentations dans certaines structures équestres de la Côte d’Opale”. Et puis, en 2012, Anaïs Lagache fait l’acquisition de Dastan, poney Apaloosa. “J’ai eu un coup de coeur, indique la cavalière. Je suis allée le chercher à Maubeuge”. La Nordiste commence à manipuler le poney, qui se montre peureux. Mais petit à petit, avec patience, Anaïs parvient à obtenir la confiance de son poney. “Au fur et à mesure, il a perdu son côté sauvage et il a commencé à répéter les figures”. Cabré, couché, assis, croupade, pas espagnol… Dastan se prend au jeu. “On a acquis une vraie complicité et on a commencé à faire quelques représentations dans les clubs et lors d’événements”. Dans le cadre de ses déplacements qui la mènent jusqu’en Belgique, Anaïs a envoyé une demande en mai dernier afin de participer au trophée Equi Star, qui se tient dans le cadre du Salon du Cheval, à Villepinte. “J’ai reçu une réponse positive en octobre, détaille Anaïs. J’étais ravie mais je ne me suis pas mis de pression pour autant”. Pendant quatre journées, à raison de deux représentations par jour, Anaïs et Dastan présentent leur show au public du salon. “Les sélections se faisaient avec les votes des spectateurs, mentionne Anaïs. Avec Dastan, nous sommes parvenus à tenir trois journées et sommes arrivés jusqu’en demi finale. On termine dans le top 10 du trophée, un résultat dont je suis vraiment contente”. En termes d’objectif, Anaïs Lagache souhaite gagner en précision sur les figures exécutées, mais surtout continuer se faire plaisir. “Je ne veux pas que cela devienne une contrainte pour Dastan. On doit continuer à s’amuser tous les deux”.