20ème concours complet à Compiègne du 7 au 10 avril.

 

Déjà 20 ans ? L’association Compiègne équestre et ses 300 bénévoles vont les fêter dignement.
Place au concours international pour une centaine de couples.
Certains sont des habitués, comme l’excellent Michaël Yung qui capitalise les victoires depuis trois ans. Imbattable ? A voir car cette année encore, il arrive avec son excellent SAM.

 

Pour les cavaliers internationaux, Compiègne joue deux rôles : tester les jeunes chevaux en début de saison et les aguerrir, remettre à niveau les montures expérimentées sur un terrain souple, assez plat pour ne pas les écœurer à la sortie de l’hiver.


Le terrain sableux est agréable, les installations dans les boxes de l’hippodrome aussi, l’organisation est réputée, le chef de piste aussi.

Dressage en carrière, cross en forêt et retour sur le terrain d’honneur du Grand parc le dimanche pour le saut d’obstacles. Ces 3 épreuves forment le concours complet.
Compiègne est classé 2étoiles (CCI**) et attire d’excellents professionnels, des cinq continents. 25 nations ont été invitées.
Voyons dans l’ordre :

 

Dressage jeudi et vendredi : sur un rectangle, les couples doivent enchaîner des figures imposées au pas, au trot, au galop, sous le regard de quatre juges internationaux.

Samedi à partir de10h : cross. C’est le spectacle le plus prisé du grand public. Elle oblige à marcher pas mal autour du stade équestre et en forêt, vers les carrefours du Polygone, Amélie et l’allée des Beaux-Monts. Il faut passer en un temps imposé 25 obstacles naturels : rivières, haies et rondins de bois, chicanes en haut de buttes ... Ils sont répartis sur 4600m. Entre deux obstacles, les chevaux peuvent souffler le temps d’une petite galopade. Mais pas question de traîner.

Chasse au trésor pour les enfants de 6 à 13 ans. Munis d’un questionnaire à retirer sur le stand de la ville, ils vont trouver des réponses à leurs questions... en s’amusant, encadrés par des animateurs.

Dimanche à 10h30 : messe en fanfare jouée par la Garde républicaine, sur le stade équestre, face à la tribune. Tous les chevaux de la garde sont alezans, assortis, sauf deux grands gabarits, qui doivent porter les énormes timbales. Ces deux solides loustics sont des araboulonnais, nés dans l’Oise.

A partir de 14h : jumping.


Seuls les chevaux qui ont passé le contrôle vétérinaire peuvent s’élancer sur le stade équestre. Ils sont appelés dans l’ordre inverse du classement provisoire.

Après la remise des prix, retour de la Garde pour le célèbre carrousel des lances : un spectacle inspiré de la tradition équestre française, directement issu du XVIIIème siècle, alliant combats et figures aux trois allures.