Chevaux en musée

Chevaux au chaud…
Envie d’admirer des chevaux d’intérieur ? Voici une série de beaux musées où ils sont à l’honneur et autant de lieux accueillants.

 

Bien sûr, qui dit musée pense Chantilly, le plus bel écrin jamais conçu pour le cheval.
Bon, le musée vivant du cheval créé par Yves Bienaimé dans les écuries est en travaux. Mais avant et après le spectacle et les présentations, on peut quand même faire un tour dans quelques salles qui échappent au chantier.
Il y a les écuries par lesquelles on entre et, au-delà du dôme, la grande galerie rassemblant des attelages du monde entier et de toutes époques, plus la salle de la vénerie avec ses carreaux de faïence bleue du Portugal et d’autres pièces voisines.

Au château, il suffit de contourner la statue équestre du connétable de Montmorency qui trône en haut de la terrasse pour découvrir le musée Condé. Il abrite une magnifique collection d’œuvres d’art. Parmi les tableaux, des scènes de guerre, de chasse, où les chevaux dominent. Dans le parc, entre les parterres et au détour d’un bosquet, de superbes sculptures font la part belle à de majestueux cavaliers. En sortant, on retrouve des statues aux carrefours, dans le parc de l’hôtel Dolce, dans les rues de Chantilly, Lamorlaye, Gouvieux … Le cheval est partout !

Tous les jours sauf mardi, réservations : 03 44 27 31 80.
www.domainedechantilly.com

 

A Compiègne, on se la joue mini. Le musée de la figurine historique se loge dans la cour contre l’hôtel de ville. Ses 100 000 statuettes sont le fruit des dons de collectionneurs amateurs de batailles, de reconstitutions historiques et de jouets. Mis en scène avec minutie dans des vitrines, la foule des petits personnages fait revivre les hauts faits de notre passé officiel et quotidien, dans un ordre chronologique. Ils sont en plomb, en bois, en métal ou en plastique, selon les époques, tous reflètent scrupuleusement la vérité historique.

Place de l’hôtel de ville, tous les jours sauf le lundi.
Office de tourisme : 03 44 40 01 00.


www.compiegne-tourisme.fr

A Senlis, la vènerie occupe le haut du pavé et hante les forêts environnantes. Au fond du jardin du palais royal se niche deux étonnants musées.
Le musée de la vènerie arbore une magnifique collection de bois de cerfs, des tableaux rappelant la tradition séculaire de la chasse à courre et les prestigieux équipages princiers et le long cortège de nos rois qui aimaient découpler dans le secteur. De pièce en pièce, de gravure en sculpture, d’un bronze à une tenue, la vènerie révèle des codes, ses rites, ses règles strictes. Sur fond de trompes, on peut admirer les meutes au travail, évoquer les plus belles prises et toute la convivialité qui entoure la chasse.
A côté, le musée des spahis présente la mémoire de la cavalerie d’Afrique du nord, si haute en couleurs : avec leur burnous écarlate et leur pantalon bouffant les spahis sont inimitables. A partir de 1830 jusqu’à récemment, ces cavaliers renommés ont tenu garnison dans la ville. Senlis leur consacre deux étages de souvenirs, harnachement, drapeaux, armes et personnages en situation.

Place de la cathédrale, tous les jours sauf le mardi et le mercredi matin.
Office de tourisme : 03 44 32 00 81.


www.venerie.co

A Sacy-le-Grand (entre Creil, Liancourt et Pont) se tient le musée du cheval de trait, fondé par Michel Vincent. Il est maintenant l’affaire de son fils Sébastien, qui associe le sport de haut niveau, le spectacle et le travail aux champs. Ses traits du nord savent tout faire car ils sont issus d’une lignée de maraîchers, solides, puissants, gentils comme tout. Les collections de véhicules hippomobiles mêlent tous les styles : il y a des voitures d’artisans et de marchands ambulants, des charrettes pour livrer le beurre et la volaille au marché, des calèches individuelles à capote sur deux hautes roues qu’appréciaient les nobles dames, de lourds chariots pour la récolte … Sacy offre un bain dans le passé où les chevaux étaient indispensables aux hommes.

En semaine, sur réservation. 03 44 29 94 88.


www.lesattelagesdesacy.com

Et, à partir du mois d’avril rouvrent les autres musées du patrimoine, au nord du département.
La Forge d’Auchy-la-Montagne occupe une maison ancienne à pans de bois datant du XVIIIème siècle. L’atelier du forgeron y est reconstitué à l’identique, avec ses outils et des démonstrations proposées à dates fixes. On peut en profiter pour découvrir également un four à pain et un verger d’essences locales. Les groupes peuvent venir sur rendez-vous (03 44 46 32 20).
A Hétomesnil, prés de Crévecoeur-le-Grand, le musée conservatoire de la vie rurale s’est installé dans une majestueuse ferme-modèle de 1852. D’immenses bâtiments en brique cachent les anciennes écuries, granges, bergeries et étables, bien répartis autour de la mare. Au rez-de-chaussée dorment les machines agricoles qui ont fait la renommée de la Picardie, pionnière en ce domaine. A l’étage, sont reconstitués les ateliers d’artisans comme le forgeron et le charron.

Le week-end, d’avril à octobre, sur réservation.
Office de tourisme de Picardie verte : 03 44 46 32 20.


www.ot-picardie-verte-vallees.com

Voir en ligne : www.oisetourisme.com